Sportif et végétarien, le tandem ?
Quand j’ai opté pour le végétarisme, ma principale question était de savoir si je pouvais avoir une alimentation sans viande et continuer ma pratique du running. Ma crainte était de créer des carences alimentaires dans mon organisme.
Petit coureur de mon état, je courrais en moyenne 30 kilomètres par semaine avec une vitesse de 4mn30 par kilomètre. Mon objectif était de perdre de la graisse tout en tonifiant mon corps.
Puis j’ai découvert le végétarisme. En fait, il s’est imposé à moi, comme une alternative, un mode de consommation alignant mon corps, mon âme et mon esprit. Mais comme on dit “un esprit sain dans un corps sain”.
Ma crainte était de créer des carences alimentaires dans mon organisme.
Mes investigations débutèrent.
Très peu de sportifs (même de haut niveau) communiquent sur leur alimentation. J’aurais bien aimé que Teddy Rinner nous dise ce qu’il prend au petit déjeuner. Mais NO WAY.
Puis, je me suis intéressé à Facebook et ce fut un début de réponses. J’y ai découvert des des groupes ainsi que des reportages de sportifs (athlète, boxeur, danseur) végétariens. J‘ai également découvert que certains sportifs incluaient un régime végétarien durant les phases de préparation aux compétitions (les végétariens à mi temps). Selon eux (ITW de Yannick Noah), ce serait une sorte de “purification” avant le stress intense de la compétition.
Personnellement, voici ce que le végétarisme m’a apporté après 12 mois en pratiquant plus de sport.
Physiquement, j’ai perdu le gras (ceinture abdominale et cuisses). Et les carences ne se sont pas faites attendre. J’ai surtout eu une carence en EAU. Je ne m’hydratais pas convenablement et manquais cruellement de repos. Dons rien à voir avec l’alimentation végétarienne. J’étais devenu un addict du running. Les runners savent de quoi je parle.
Autre bienfait, celui-ci moins visible, j’ai repris le contrôle de mon centre de gravité. Plus ceint, j’avais repris pleine possession de mon être intérieur.
Quant à mon esprit, il était plus vif, plus enclin à l’action et allergique à l’inertie.
Le sport et le végétarisme m’ont permis de me centrer sur moi, de m’aligner, de mobiliser mes forces vives. C’est ce que j’appelle trouver son équilibre.