La viande végétale, la nouvelle tendance

Les rayons de nos supermarchés en sont remplis. Du steak de soja aux aiguillettes, du saucisson veggie aux boulettes veggies de IKEA, les marques (Herta et Compagnie) ont flairé le nouveau filon et s’y introduisent. Que vaut vraiment ce nouveau produit qui émeut les végétariens?

La tendance serait venue des Etats unis, selon Business Insider où des entreprises proposent ce produit pour répondre aux besoins de personnes en mal de produits carnés. Mais en tant que consommacteur, qu’en dites-vous? Prenons le temps de la réflexion.

  • Pourquoi avez-vous décidé d’arrêter la viande? Est ce pour le goût? Pour la cause animale? Pour la protection de la planète?

  • La viande vous manque t-elle? Vous manque t-elle au point où vous souhaitez la retrouver sous sa forme végétale?

  • Avez-vous l’impression d’avoir solutionné le problème de la viande animale grâce à ce substitut ?

  • Retrouvez-vous en ce substitut un palliatif raisonnable?

Toutes ces questions méritent d’être posées afin de savoir si cette doublure végétale répond à un véritable besoin gustatif, diététique et environnemental.

Selon un célèbre marchand de burger, la teneur en cholestérol du steak végétal est inférieure, avec 10 mg contre 90 mg pour le Whopper classique. La viande végétale a un rendu très proche de la viande d’origine animale. Moins calorique que sa jumelle (630 calories contre 660), elle est une alternative à saluer. Le gourmet n’y voit que du feu.

Par contre, à y regarder de plus près, les étiquettes annoncent pas moins d’une vingtaine d’ingrédients de base. Le client est d’abord frappé par sa forte teneur en eau. Soja, blé, pois, jus de betterave (pour l’effet saignant), méthylcellulose issue de la cellulose du bois (pour l’agglomération), l’huile de coco (pour le gras), voici quelques intrants que vous trouverez dans la composition. Pécuniairement parlant, son prix est de 30 à 60% supérieur à celui de la viande classique.

Le célèbre moine bouddhiste Mathieu Ricard appelle à plus de vigilance sur ces produits de substitution car “faire appel à des monocultures de soja ou autres plantes génétiquement modifiées qui accentuent la déforestation en Amazonie et en Afrique et éliminent peu à peu les petits agriculteurs locaux”.

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